Forts d’une collaboration durable et d’échanges réguliers, l’ADEM et Cargolux peuvent se targuer d’avoir recruté de nombreux candidats. Entreprise nationale phare et à la renommée internationale, Cargolux compte près de 2.400 collaborateurs à travers le monde représentant plus de 65 nationalités différentes. Nous sommes partis à la rencontre de leur département des Ressources Humaines ainsi que de deux personnes qui, grâce aux efforts de l’ADEM et à l’engagement de Cargolux, ont facilement pu s’intégrer dans l’entreprise.
Steve, 23 ans, Mécanicien aéronautique
« J’ai commencé par effectuer un apprentissage en tant que mécatronicien au sein de la commune de Differdange. Je me suis ensuite inscrit à l’ADEM en 2017, car, au vu du peu d’offres disponibles dans mon domaine, j’ai souhaité me réorienter et recourir aux conseils de l’ADEM. Grâce à l’organisation d’une journée découverte de Cargolux dans les locaux de l’ADEM à laquelle mon conseiller professionnel m’avait convié, j’ai pu découvrir l’entreprise. Les représentants de Cargolux m’ont donné un aperçu du travail de mécanicien et j’ai passé un test de logique. Un mois après, je débutais un CDD pour assister les mécaniciens d’avion avec une réelle perspective pour ma carrière. Je me suis ensuite inscrit pour un apprentissage en tant que mécanicien aéronautique, un métier qui me correspond mieux. J’ai eu la chance de poursuivre mon apprentissage théorique avec des modules de mathématiques et de physique ainsi que des modules concernant l’aviation au Lycée Privé Emile Metz, tout en poursuivant, en parallèle, mon apprentissage pratique chez Cargolux où j’ai appris mon métier. Mon apprentissage est maintenant terminé et j’ai été embauché en CDI par Cargolux comme mécanicien junior. Au quotidien, je m’occupe de l’entretien, des réparations, de l’inspection des avions, etc. J’apprends et je me perfectionne tous les jours et prends plaisir à travailler au sein d’une équipe qui me soutient et m’accompagne.»
Barbara, 27 ans, Analyste Junior
« Je suis arrivée du Portugal en 2019 grâce à un grand groupe de confiserie-chocolaterie implanté au Luxembourg qui me proposait un stage de 6 mois puis un CDD. J’ai pu y réaliser des missions telles que l’élaboration de plannings au niveau de la production ou encore l’analyse de la qualité de la production de noisettes. Cela m’a énormément plu. En effet, je sortais d’un Master en ingénierie industrielle, mais je ne souhaitais pas continuer dans cette voie. Développer mes autres compétences en matière d’analyse, de big data, d’explication des données extraites, etc. m’a plu tandis qu’en parallèle, mon intégration sociale au Luxembourg s’est révélée très facile. J’ai donc naturellement décidé de m’établir ici et y continuer mon parcours professionnel.
Suite à cette expérience initiale, je me suis inscrite à l’ADEM en 2021. Mon conseiller professionnel m’a expliqué les avantages du jobboard de l’ADEM qui permet de consulter les offres disponibles et de déposer ma candidature dès qu’une offre me correspond. J’ai donc candidaté à un poste publié par Cargolux et comme mon profil correspondait à leurs attentes, les services de l’ADEM m’ont mis en relation avec leur service recrutement.
J’ai décroché un premier entretien d’embauche très rapidement, puis un deuxième pour finalement être embauchée en CDI en octobre 2021. Mes missions consistent à analyser les stocks des pièces de rechange, de calculer s’il y a besoin d’augmenter les stocks et d’élaborer des plannings et dashboards pour montrer et décrypter les données de notre département. J’aime ce travail. Les équipes m’ont vite et bien intégrée. Ce poste implique des grandes connaissances et un background technique que je n’ai pas forcément. Or, mes collègues sont patients, à mon écoute et m’expliquent en détails les éléments qui sont importants pour que je puisse accomplir mes tâches. J’ai hâte d’évoluer davantage au sein de Cargolux.»
Elisabeth Conrad von Konradsheim, directrice des Ressources Humaines
« Chez Cargolux, nous accordons une grande importance à la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et pensons qu’elle doit être pratiquée au quotidien. Notre partenariat avec l’ADEM s’inscrit dans cette démarche. Au-delà de respecter les obligations légales, nous pensons que nous devons avoir une démarche d’inclusion face au marché de l’emploi luxembourgeois et notre expérience a prouvé que nous pouvions trouver des personnes de talent avec l’ADEM : il est temps de faire tomber les clichés contraires !
Notre collaboration avec l’ADEM est efficace parce qu’une relation de confiance s’est construite. Notre conseiller employeurs référent, Marc Belleville, connaît et anticipe nos besoins. Il fait preuve d’une grande disponibilité et représente un réel soutien dans nos démarches administratives.
Tous nos postes vacants sont publiés auprès de l’ADEM. Nous avons en moyenne 150 positions ouvertes par an et du fait de l’essor de la société et des départs en retraite, ce nombre continue de croître. Nous recrutons des profils extrêmement variés tels que des pilotes, des mécaniciens aéronautiques, mais également du personnel pour notre division logistique, dans le domaine de l’IT, de la compliance, etc…
Concrètement, dès que nous souhaitons recruter du personnel, nous adressons notre demande à Marc Belleville et remplissons la « déclaration de poste vacant ». Ensuite ce poste est publié sur le jobboard de l’ADEM ainsi que sur le site EURES. L’ADEM sélectionne pour nous les candidats qui correspondent à nos critères et nous les assignent en vue d’un entretien d’embauche. Bien sûr, tous les candidats ne remplissent pas toujours 100% des critères requis, mais nous échangeons régulièrement sur les compétences qui nous importent le plus et dont nos salariés doivent être dotés, comme par exemple : la maîtrise de l’anglais, qui est notre langue de travail, la capacité à travailler en équipe et à s’adapter. Notre secteur exige de la flexibilité et de l’excellence. Notre slogan illustre parfaitement notre mentalité : « You name it, we fly it ! ». Le secteur de l’aviation réunit des personnes vraiment passionnées. Travailler pour une grande société industrielle, c’est voir tous les jours le fruit de son travail puisqu’il y a une connexion directe entre les tâches que nous accomplissons et le terrain. Cela s’est notamment vérifié pendant la crise sanitaire. Chacun voyait que nos avions transportaient des masques et autres matériels sanitaires essentiels pour affronter les difficultés auxquelles nous avons tous fait face. Nos collègues peuvent être fiers du travail accompli et cela participe à donner du sens à son travail.»