Très bientôt, la société CPI pourra se prévaloir de 20 années d’expertise dans le domaine de solutions numériques à l’attention d’entreprises manufacturières. C’est en effet en 2004 que CPI a vu le jour, guidée dans sa démarche, entre autres, par Luxinnovation et hébergée à l’époque au centre d’entreprises et d’innovation Ecostart à Foetz. Aujourd’hui, les bureaux de CPI sont situés à Kockelscheuer.

Grâce à la conception de stratégies d’usinage et aux outils numériques correspondants, CPI a pu se forger une place, principalement dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique et de la construction navale en France. Pour bénéficier de la référence de sous-traitant de 1er rang auprès de grands donneurs d’ordre du secteur aéronautique civil et militaire, CPI a ouvert en 2009 un deuxième bureau près de Toulouse.

Les prestations de service de CPI, qui accompagne les sociétés manufacturières dans l’amélioration de leurs performances, s’articulent autour de trois piliers.

Depuis sa création en 2004, la société d’ingénierie propose des « Industrialisations » complètes pour l’usinage à commande numérique. En fonction d’une pièce à fabriquer et suivant le parc à machines du client, CPI définit une stratégie d’usinage, fournit une programmation FAO et assure la mise au point du programme en machine. Pour ce faire, les experts de CPI disposent d’un logiciel de simulation pour valider la solution proposée et optimiser le processus en termes d’efficacité et de qualité.

À partir de cette expertise en usinage et en programmation, CPI a développé l’entité « Formation », dont les prestations sont agréées, entre autres, par Dassault Systèmes. Les formations appliquées aux métiers de l’industrie manufacturière ont la particularité d’être dispensées par des spécialistes issus des équipes opérationnelles de CPI. « Faire intervenir les équipes du terrain comme formateurs est la meilleure façon d’assurer le transfert du savoir et de faire connaître notre métier », souligne Pascal Dine, Directeur Général de CPI. « Aller à la rencontre des jeunes et les mobiliser pour l’attractivité de la filière est essentiel pour l’avenir de l’industrie. Les acteurs à tous les niveaux doivent le comprendre. »

Récemment, l’entreprise a investi dans un « Machine Trainer », un simulateur d’usinage capable de reconstituer l’environnement de production du client, en reproduisant des jumeaux numériques de ses machines-outils. Voilà une approche plus ludique pour assurer des formations, surtout aussi dans le respect de toutes les précautions en matière de santé et de sécurité au travail.

Agissant comme intégrateur de logiciels et d’applications, CPI propose depuis peu avec « Digital Manufacturing Services » un 3e pilier d’activités. Cette offre de prestations comprend notamment une base de données d’outils coupants WinTool et une solution ERP dénommée DELMIAWorks et développée par Dassault Systèmes. Ce dernier système de gestion intégré s’adresse spécifiquement aux PMEs manufacturières et permet de digitaliser une entreprise complètement dans tous ses processus, de la réception de la commande à la livraison en passant, par exemple, par la gestion des stocks. En optimisant ainsi toutes les étapes du flux de fabrication, le client pourra, entre autres, éliminer le gaspillage et réaliser des gains d’efficacité, notamment au niveau de ses consommations énergétiques. « En tant que revendeur et intégrateur de cet outil ERP multilingue et multisite, parfaitement adapté à l’industrie manufacturière et doté de nombreuses fonctionnalités, nous nous attendons aussi à pouvoir élargir notre rayon d’action, par exemple, à l’industrie agro-alimentaire », conclut Pascal Dine.

FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström
FEDIL, Echo des Entreprises, Zoom, CPI , Photo: Ann Sophie Lindström

Pour le Directeur Général de CPI, la digitalisation, qui a bien sûr un coût, notamment pour les licences et le déploiement, est indispensable à toute entreprise manufacturière. « Une entreprise qui refuse de digitaliser ses processus, est, à terme, appelée à disparaître ! » Aujourd’hui, beaucoup de petites et moyennes entreprises sont encore réticentes à franchir le pas et il faudra poursuivre le travail de sensibilisation. Pourtant les arguments en faveur de la transition numérique sont nombreux : travailler de façon plus efficace, optimiser le parc à machines, capitaliser le savoir, économiser des ressources et de l’énergie et, in fine augmenter la rentabilité et la durabilité de l’entreprise.

Si, dès ses débuts, CPI a été active à l’échelle internationale, la société ne reste pas moins un acteur local, bien ancré dans l’écosystème RDI du Grand-Duché. « Nos contacts avec le ministère de l’Économie ou l’agence Luxinnovation sont continus. Nous apprécions particulièrement des initiatives comme la « Smart Manufacturing Week » qui permettent des échanges précieux sur l’innovation industrielle, et plus spécialement les avancées technologiques dans le domaine des processus de fabrication intelligents et durables. De même, les stands collectifs et pavillons luxembourgeois à des salons et foires sont un grand appui commercial pour nous. Ainsi, nous avons participé cette année encore au prestigieux Salon de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget du 19 au 25 juin dernier pour y rencontrer nos clients du secteur aéronautique et présenter nos nouveautés. Ces initiatives montrent bien que l’État luxembourgeois se mobilise pour promouvoir l’innovation et les entreprises. »