Creos est gestionnaire de réseaux d’électricité et de gaz naturel au Luxembourg. Sa mission consiste à assurer de façon fiable, et à des tarifs transparents et compétitifs, le transport et la distribution d’énergie sur ses réseaux d’électricité et de gaz naturel au Grand-Duché. Celle-ci est exécutée de manière égale envers tous les fournisseurs et dans le respect de ses obligations de service public et de protection de l’environnement.

Creos compte aujourd’hui 780 collaborateurs, exploite plus de 10.000 km de lignes électriques et plus de 2.100 km de conduites de gaz. Fin 2019, le bilan de Creos s’élève à près de 1,1 Mia €, les investissements atteignent 147 Mio € et le chiffre d’affaires 270 Mio €. Creos dispose notamment de trois centres opérationnels régionaux, pour le Sud, le Centre et le Nord, ainsi que d’un centre de contrôle des réseaux, d’un département « comptages » et d’un centre administratif.

Donnant suite à la déclaration de l’état de crise par le gouvernement, Creos a réduit ses activités à l’essentiel. Tous les travaux exécutés sur la voirie et en zones publiques, de même que tous raccordements d’immeubles et opérations sur compteurs chez les clients ont été arrêtés le vendredi 20 mars, sauf urgences, dépannages et télé-lectures.
Néanmoins, les équipes de Creos mettent tout en oeuvre afin de continuer de garantir la sécurité de l’approvisionnement en électricité et en gaz naturel sur tout le territoire. Contrairement à des situations de catastrophes naturelles, les infrastructures énergétiques en soi ne sont pas exposées à un risque accru en ce moment.
Outre la continuité de la fourniture d’énergie et la parfaite assurance des opérations essentielles et vitales, la protection des clients et la sécurité des collaborateurs en service aux permanences restent les priorités de l’entreprise. Face à « Covid-19 », la bonne santé et la disponibilité des ressources humaines requièrent le plus d’attention.

« En tant qu’opérateur d’infrastructure critique et de fournisseur de services essentiels, Creos a élaboré un Business Continuity Plan spécifique pour le cas d’une crise pandémique en vue de garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité et en gaz naturel », explique Carlo Bartocci, Head of Grid Operations. « Le point névralgique est bien sûr le Dispatching – notre centre de contrôle des réseaux – dont les tâches ne peuvent pas être assurées par « télétravail », pour d’évidentes raisons de sécurité informatique. Le but de ce BCP est donc d’organiser le fonctionnement du Dispatching de manière à réduire autant que faire se peut l’exposition des dispatcheurs à tout risque de contamination. »

Au niveau de l’organisation des équipes des centres d’exploitation, seuls les travaux et chantiers urgents et essentiels au bon fonctionnement des réseaux ainsi que les interventions de dépannage 24/7 restent garantis. Quelque 250 collaborateurs ont été placés en arrêt de travail et se tiennent à disposition de l’entreprise en cas de besoin. Soulignons que Creos est en contact permanent avec la cellule de crise du gouvernement et se tient prête à répondre à toute demande émanant du Haut-Commissariat à la Protection Nationale.

La direction de Creos, les équipes administratives et les services IT travaillent presque exclusivement à partir de leurs domiciles au moyen d’un accès intégral et sécurisé sur les fichiers. Seulement certaines tâches, comme les projets d’investissements qui comportent le concours d’un grand nombre d’intervenants externes, sont mis en veille ou en attente.

Plus particulièrement, les services d’accueil et de suivi des clients sont assurés en continuité suivant des modalités adaptées, alors qu’il convient de rappeler qu’une majorité d’interventions chez les clients, comme les raccordements et branchements ou encore les échanges de compteurs, ne sont plus exécutées pendant toute la durée de la crise pandémique.

Concernant la consommation d’électricité au niveau national, Creos constate depuis la crise du Covid-19 une demande en baisse sur les réseaux de plus ou moins 20% due à un ralentissement des activités économiques. Cette tendance pourrait se prononcer davantage en raison notamment de la réduction du transport ferroviaire et de l’arrêt annoncé de certaines usines et sites de production.